"Nous nageons actuellement dans un flux inépuisable d'informations. L'une des principales difficultés que rencontrent les entreprises aujourd'hui réside dans le transfert des informations aux bonnes personnes au bon moment."--wikipédia
Après une semaine de travail dans mon affectaction à Salacuim au Guatemala, on m'a invité à participer à un atelier sur la gestion des connaissances (GC). Ce projet de GC fut initié par le réseau des forêts modèles de l'Amérique latine (RIABM) et CUSO-VSO.
But du projet:
Le projet GC avait comme mission de systématiser et de partager les connaissances entre les différentes forêts modèles (
bosques modelo) afin d'améliorer l'apprentissage, ce qui servira à faciliter et à procurer un développement durable aux communautés vivant de ces ressources naturelles. Six coopérants-volontaire travaillaient sur ce projet pilote GC dans cinq forêts modèles différentes.
C'est le dimanche 6 février 2011 que nous sommes arrivés au Campus universitaire CATIE à Turrialba au Costa Rica. CATIE signifie
Centro Agronomico Tropical de Investigación y Ense.
Bienvenu au Campus universitaire CATIE
Voici maintenant un bref résumé de la semaine d'ateliers sur la gestion des connaissances.
Journée #1:
Activité A-Entrevue individuelle avec chacun des coopérants pour évaluer l'efficacité du projet GC.
Activité B-Les coopérants et dirigeants des cinq forêts modèles participantes, exposent et expliquent leur travail / projet.
Exposition des réalisations du projet GC des différentes forêts modèles
Journée #2:
Activité A-Évaluer le profil et le rôle du coopérant dans un processus de gestion des connaissances (GC) et identifier les priorités qui permettront de renforcer leur contribution.
Activité B-Rétrospective du projet GC entre les dirigeants et les coopérants au sujet des attentes et des objectifs nécessaires afin d'obtenir des résultats positifs.
Quelques coopérants présentent leurs résultats
Journée #3:
Activité A-Travail de groupe: regroupement des connaissances basé sur les meilleures pratiquent de gestion et d'échange des connaissances générées par le projet GC.
Activité B-Plénière du travail de groupe et leçons collectives.
L'atelier GC proposait plusieurs activités de groupe
Journée #4:
Activité A-Évaluation finale du processus, des produits, et des outils d'échange et de connaissances.
Activité B-Conclusions, compromis, et stratégies pour la suite potentielle du projet.
Journée #5: Symposium-Colloque
- Geneviève Simard d'Oxfam-Québec présente une expérience de systématisation au Vietnam
- Sulá Batsu présente les éléments clefs pour construire des communautés de connaissances durables et efficaces
- Kate Roberts présente la contribution de la coopération humaine pouvant améliorer la gestion et l'échange des connaissances pour le développement
FIN DE L'ATELIER: J'ai bien apprécié ma présence à cet atelier de gestion des connaissances. Bien entendu, je n'ai pas pu participer à un grand nombre de discussions et faire part de tous mes commentaires car la langue espagnole représente encore une barrière pour moi. Malgré que ma progression est impressionnante! Je suis également très heureux d'avoir rencontré d'autres coopérants-volontaire, tels que:
- Pablo du Chili / Bosque Modelo Laguna Lachuá au Guatemala
- Christian du Chili / Bosque Modelo Chiquitano en Bolivie
- Heidi de la Bolivie / Bosque Modelo Jujuy en Argentine
- Farrah du Canada / Bosque Modelo Chiquitano en Bolivie
- Ulysse du Canada / Bosque Modelo Chiquitano en Bolivie
- Karina du Chili / Bosque Modelo Revantazón au Costa Rica
Le mot de la fin: Nous vivons vraiment dans une culture de l'information infinie. On pourrait aussi nommer cette culture; le monde des échanges intellectuelles. Jours après jours, il y a une multitude de nouvelles documentations, de nouveaux rapports et de plans stratégiques qui sont publiés. Sans aucun doute, cette culture de l'information est remplies à craquer de bonnes intentions, mais je me demande toujours qui a, ou prend, le temps de lire toutes ces publications. Je me demande aussi parfois, à quoi, et à qui servent-elles réellement. Selon moi, il y a beaucoup trop d'énergie et de temps mis au niveau théorique, académique et bureaucratique. Pendant ce temps les pauvres continuent à être pauvre. Parfois je crois que nous vivons dans un monde d'illusions où nous croyons que nos bonnes intentions suffiraient à régler tous les problèmes dans le monde. À mon avis il faudra mettre davantage d'énergie au niveau inférieur de l'échelle sociale. Comment faire? Peut-être en s'assurant de réduire les strates institutionnelles et en créant un couloir plus direct entre la théorie (l'illusion) et la pratique (la réalité) afin que l'impact des organisations humanitaires soit plus positif, rapide et efficace. Après un semaine complète à entendre des mots à répition tels que systématisation (sistematización), habilitation (capacitación), recherche scientifique (investigación) et gestion des connaissances (gestion de los conocimientos), je me pose les questions suivantes, "Est-ce que nous passons trop de temps à nous dire comment intelligent nous sommes? Devrions-nous passer davantage à l'action sur le terrain?"