Partie 1: Mes amis, ma famille et autres gens formidables de Salacuim

Chers fidèles et nouveaux ami-e-s lecteurs et lectrices. Après 1 an et demi au Guatemala et après la publication de 58 texte sur mon blogue, aujourd'hui je vous pose comme question d'entrée:  "Savez-vous quelle est, à mes yeux, la plus grande richesse du Guatemala?" Serait-ce le climat?  Ou encore les ruines de Tikal?  Peut-être ce sont les fruits tropicaux? Mais non ce n'est pas la réponse que je recherche.  Vous donnez votre langue au chat? C'est bien, alors je vous le dis. La richesse la plus importante du Guatemala est quelque chose de tangible et d’infiniment pur que sont les sourires des guatémaltèques.  Ces sourires nous remplissent d'énergie positive et nous font momentanément oublier nos préoccupations ainsi que la situation de vie précaire et difficile de la plupart des Chapines (surnom qu'on donne aux gens du Guatemala).

La série de photos qui suivent sont tous des gens de mon village de Salacuim.  Ce sont mes amis.  Ils forment ma famille adoptive. Ce sont des sourires, des visages, des portraits de gens formidables que je côtoie avec bonheur jours après jours.

Tété et Pili mes petits voisins qui me visitent quotidiennement sans soucie mais plein sourire

Et que dire de Maria Fernanda, Vilma Judith, et ma petite princesse Vivian qui fièrement posent avec  leur  jarre d'eau qu'elles ont tiré du puits

Voici Yuyu qui est toujours heureux de me voir et de me surnommer  "Le Roi des Chatouilles"

Manolo, un jeune adolescent fervent et habile pêcheur et chasseur  à trouver cette belle prise dans la rivière Chixoy.  

Elviss le jeune administrateur-comptable de la FUNDALACHUÁ profite du déplacement en chaloupe pour  lire et écrire

Doña Cristina est ma maman à Salacuim.  Elle est toujours attentive à mes besoins , surtout au niveau de l'alimentation.  Elle est une excellente cuisinière.  La meilleure!

Lors d'une épreuve de pieds de fonds, la jeune étudiante a bravé le parcours nu-pieds.  Quel courage et quelle leçon d'humilité pour ceux et celles qui ont tout ce qu'il leur faut pour vivre mais qui continuent à se plaindre.

Voici Don Cacaotier qui, un peu dépasser par la classe d'apprentissage sur le terrain, prend une pause réflective 

Et je me dois de terminer le tout avec ma petite princesse Vivian qui a commencé l'école cette année.  On la voit ici se préparer avant de se rendre à ses classes.

J'ai encore une multitude d'amis et de connaissances à vous présenter.  Dans quelques semaines je vous  en présenterai davantage.  D'ici là prenez-soin.  Stéphane.

Le Réseau des Forêts Modèle de l'Amérique Latine et de l'Espagne

Le RIABM -Réseau des Forêts Modèle de l'Amérique Latine (et de l'Espagne)-, relie des territoires définis où l'on encourage les initiatives de gouvernance locale sur la gestion durable des forêts et des ressources naturelles. Le RIABM est une alliance volontaire entre les Forêts Modèles (FM), et est épaulé par une entité gouvernementale de chacun des pays hôtes, habituellement le ministère des forêts ou de l'environnement.  Le RIABM fait partie du Réseau International des Forêts Modèle.

Le RIABM est la première organisation régionale, volontaire, qui regroupe 14 pays de l'Amérique Centrale, de l'Amérique du Sud, des Caraïbes, et de l'Espagne, et qui a comme fonction de partager les connaissances et d'échanger les expériences territoriales. En ce moment, le RIABM compte 28 Forêts Modèle.

Durant la semaine du 4 au 8 juin, j'ai eu l'opportunité de me rendre à Tegucigalpa au Honduras afin de participer à un atelier sur la révision du Plan Stratégique du RIABM. La semaine était divisée en trois thèmes.   

En premier lieu, ou soit les deux premiers jours, les quelques 30 participants (gérants des Forêts Modèles, ministres, et coopérants-volontaire CUSO-International) ont participé activement à un atelier focus sur la révision du plan stratégique du RIABM 2012-2017.  

La deuxième partie de la semaine consistait en la visite d'un territoire de gouvernance locale qui a demandé officiellement à se joindre au réseau RIABM comme Forêt Modèle. Finalement, le vendredi avait lieu la réunion bi-annuelle des Directeurs du réseau du RIABM.

Après un exercice d'ouverture à la semaine d'atelier, Léo (gérant d'une FM au Chilie) fait une synthèse suite aux réponses des participants.  La question était:  "Décrire en un mot ce que signifie une Forêt Modèle"

Le Président du RIABM, le Dr. Ronnie de Camino, effectue le discours inaugural de la semaine

Nous voici regroupés en équipe afin de réviser une section du Plan Stratégique de la RIABM.

Un représentant de chaque groupe présente les trouvailles et recommandations de la  révision du Plan Stratégique.

La canadienne Marie-Ève fait partie de l'équipe de travail du RIABM depuis quelques années.   Elle est la responsable des communications et de la gestion des connaissances. 

Une autre partie importante de la semaine fut l'approbation d'un Standard d'évaluation des FM.  Rebeca, auteure du Standard présente le résultat de sa recherche de thèse.

Le jeudi matin nous sommes allés visiter une plantation de pins sur le territoire de la FM de Gualaco Olancho au Honduras.

Dans cette FM on collecte et vend un volume important de gomme de pin.  Le producteur réussi à générer plus de $2,500 de vente annuel sur 12 hectares de terrains.

Un groupe de femmes artisanales profitent aussi du pins.  En effet elles récupèrent les épines de pins et les transforment en paniers et vases décoratifs.

La communauté de Gualaco nous avait préparé un dîner en l'honneur de notre visite.   À la table d'honneur on peut voir à la gauche le Président du RIABM, au centre le Président de la FM Nor Este de Olancho, et à la droite le Vice-Ministre des Forêts du Honduras.

Le Maire de Gualaco remet la clef de la mairie au RIABM.  "Maintenant vous pouvez entrer chez nous quand vous le voulez et sans notre permission.  Vous serez toujours les bienvenus"

Une photo de groupe devant le parc central de Gualaco

Et la journée n'est pas terminée.  La communauté de Gualaco nous avait aussi préparé un souper et un spectacle culturel

Ici on peut voir des danseurs du groupe ethnique latino-africain du Honduras

Et en clôture de la semaine, la réunion bi-annuelle des Directeurs du RIABM.

J'ai vraiment apprécier et profiter de ma semaine au Honduras.  J'ai agrandi mon réseau de contacts professionnels.  J'ai aussi élargi ma vision et compréhension du RIABM et des FM.  La plate-forme du RIABM est intéressante et importante afin d'encourager plusieurs territoires à prendre en charge et à être responsable de leur développement et de la gestion durable de leur région.  Je vous invite à visiter le site web du RIABM: http://www.bosquesmodelo.net/?locale=en

Le demi-marathon de Cobán: 21.097km de sudeur

"Ouff! Je n'en peu plus. Il me reste encore 2 km à courir.  Je sens des crampes dans les  mollets.  Mais je ne veux pas m'arrêter.  Pas maintenant.  Tout l'effort d'entraînement que j'ai mis depuis le mois de janvier.  Je dois continuer.  Encore 1,500 mètres."

Le semi-marathon de Cobán est une course très exigeante à courir.  Les 21.097 km de routes dénivelées nous rendent la tâche péniblement difficile.  On monte, on descend, on monte, on descend.  C'est presque impossible de se trouver un bon rythme de croisière avec autant de pentes.  Mais en même temps c'est ce qui fait de cette épreuve un évènement unique.  J'adore le 1/2 marathon de Cobán!  L'ambience est incroyable.  Une foule de gens nous anime tout le long du parcours.  C'est vraiment spécial.

Pour l'édition 2012, nous étions plus de 6,000 coureurs à prendre le départ.  C'est avec beaucoup de jubilation, mais surtout de fatigue, que j'ai terminé la course en 1h46m19s, soit 11 minutes de mieux que l'an passé.  Ceci me permettait de me classer en 1,165ième position.

Mon objectif était de courir chaque km en 5 minutes afin de terminer la course en 1h45m00s.  J'ai réussi à garder ce rythme cible jusqu'au 19ième km où finalement, et avec un peu de déception, j'ai manquer d'énergie.  Le fait d'avoir été atteint de maux d'estomac pendant 4 jours moins d'une semaine avant la course ne m'a sûrement pas aidé.  En fin de compte je suis satisfait de mon résultat.  

Maintenant voyons quelques photos de la course, mais aussi des festivités entourants cet évènement très populaire au Guatemala.

Voici mon résultat officiel dans le journal national:  La Prensa Libre

Me voici au km 16.  À ce moment-là mon rythme était encore de 5 mins par km, mais déjà je savais que je devais bien gérer le peu d'énergie qui me restait

Et finalement me voici (en bas à gauche de la photo) à la ligne d'arrivée.  Un soulagement  merveilleux  que de terminer cette course.

Voici maintenant quelques photos du défilé du samedi après-midi (la course a eu lieu le dimanche 27 mai).

Voici une cinquantaine de jeunes femmes qui défilent dans des costumes traditionnels du Guatemala.  

Au tour des tous petits à parader dans de magnifiques costumes. 

Cliquer sur le lien Youtube suivant afin de visionner un court vidéo-clip du défilé: Dans les rues de Cobán

Voici maintenant les "Cowboys" du Guatemala!!

Terminons le tout en beauté.  Quelques jeunes femmes paradent sous de fantastiques costumes de fantaisies