samedi 23 juillet 2011

Au-delà de mon Blog...





Pour moi un des critères importants lorqu'on part à l'étranger pour pratiquer le volontariat est de partager son expérience avec autant de gens possible. C'est ainsi qu'on peut collectivement prendre conscience des différentes situations sociales, économiques et environnementales qu'on retrouve dans le monde.

En ce qui me concerne j'ai décidé de partager mon expérience en tant que coopérant-volontaire à Salacuim au Guatemala avec mon blog "Vers un nouveau monde".
Également grâce à un plan de commandites et du support des médias de ma ville de Hearst (Canada), je prépare mensuellement un article pour le journal LE NORD et une capsule pour la radio CINN FM ce qui me donne quelques occasions de plus à partager mes idées, mes opinions ainsi que la situation dans laquelle je vis au Guatemala.

En cliquant sur le lien ci-dessous vous pourrez lire les articles qui furent publiés dans le journal LE NORD durant mes 6 premiers mois de volontariat.

Textes journal LE NORD (Janvier - Juillet 2011)

Et en cliquant sur le second lien ci-dessous vous pourrez écouter les capsules radios qui furent diffusées sur les ondes de la radio CINN FM 91,1.

Capsules radio CINN FM (Février - Juillet 2011)

Encore une fois merci aux commanditaires locaux Pepco et Hearst Lumber Rona qui appuient mon projet au Guatemala ainsi qu'aux journal Le Nord et la radio CINN FM 91,1 pour le précieux espace médiatique qu'ils m'offrent.

Et un grand merci à tous les lecteurs de mon blog qui sont eux aussi des ambassadeurs et des agents de changements. Ensemble nous pouvons grandir et marcher Vers un nouveau monde...
À bientôt!
Stéphane

samedi 9 juillet 2011

Top 5 des réalités les plus fascinantes à vivre


Photos: Des hommes plantant des graines de maïs...
...une activité de base leur permettant de nourrir leur famille

Chers lecteurs et chères lectrices. J'espère que vous êtes fidèles au rendez-vous car comme promis me voilà de retour avec un texte sur les cinq réalités de Salacuim qui me permettent de vivre une expérience inspirante, profonde, et combien enrichissante.

Une des raisons importantes de partir vivre à l'étranger dans un pays plus pauvre que le nôtre c'est de pouvoir prendre un recul sur notre vie et commencer à apprécier davantage ce que nous offre notre propre pays, notre ville, notre famille et nos amis. On réalise à quel point on est chanceux d'avoir ce qu'on a. Mais ce qui est aussi important c'est de découvrir et de partager les richesses présentent dans ce nouveau milieu.

Par exemple lorsqu'on partage avec notre famille les réalités les plus difficiles de notre nouvelle expérience de vie, il faut bien savoir dresser le portrait. Parce que parfois ce que l'on présente comme un élément de la réalité (ex: douche à l'eau froide, coquerelles sur le comptoir, grenouilles dans la maison) peut être perçu comme un élément négatif. Alors il faut comprendre et expliquer que le visage de la réalité n'est pas toujours plaisant à voir et à vivre mais qu'il en reste néanmoins une richesse hyper importante car c'est ce côté différent qui revalorise et rehausse les valeurs de la vie à lesquelles nous accordons une plus grande importance.

En ce qui a trait aux réalités positives celles-ci sont d'une richesse incroyablement profonde, tellement qu'elles réussissent à transformer notre vie pour toujours. Elles nous permettent de complètement s'épanouir, d'apprécier et d'adopter avec joie ce nouvel environnement de vie. Alors sans plus tarder c'est avec beaucoup d'enthousiasme que je vous présente le top 5 des réalités les plus plaisantes à voir et à vivre dans mon petit village de Salacuim au Guatemala!

1) La vie de base:
Dans notre société moderne où tout va trop vite, où la technologie s'empare de la majorité de notre temps, et où des milliers de lois et de règlements semble nous étouffer, c'est vraiment rafraîchissant de se retrouver dans un milieu où la technologie et le matériel n'ont pas encore réussient à bien s'enraciner et où tout est plus ou moins permis. Par exemple, même si c'est plus dangereux, ça fait du bien de pouvoir se déplacer par dizaines dans des boîtes de pick-up ou de monter sur le dessus d'un minibus sans craindre les ordres policières. Également, une activité comme laver le linge à la main nous permet de nous retrouver avec nous-même, de chanter, de danser, de parler avec nos voisins laveurs-de-linge, de planifier notre journée, de tirer de l'eau aux enfants, etc. Une autre activité de base est de planter des graines de maïs. Ceci nous permet de nous connecter avec la terre. On apprécie la semence, la terre, l'eau et le soleil car on le sait que la population locale est dépendante de la récolte pour se nourrir. Semer des graines de maïs ou autre produit d'agriculture c'est aussi un évènement culturel social traditionnel. Les gens s'entraide lors des périodes de semence. On partage la main d'oeuvre, les outils, la nourriture. On blague, on chante, on se raconte des histoires et on apprend à se connaître.

À Salacuim il y a plusieurs autres activités qui nous permettent de vivre la simplicité de la vie, telles manger avec nos mains, préparer des tortillas avec les voisins, prendre le temps d'apprendre le dialecte q'eqchi' avec les jeunes du village en se balançant dans le hamac, jouer au soccer sans règlements précis avec les collègues de travail et les ados, etc.

Je dois aussi mentionner qu'à part le cellulaire et le mp3 il n'y a pas vraiment de jouets électroniques à Salacuim. Je n'ai pas encore vu ou entendu parler de Nintendos, de Playstations ou de Xbox. Ce qui veut dire que les jeunes sont souvent dehors. Soit ils jouent, soit ils apprennent à travailler dans le champs ou encore à s'occuper de la petite entreprise. Les jeunes apprennent aussi très tôt à préparer des tortillas, à veiller sur leurs jeunes frères et soeurs, à grimper dans les arbres afin de cueillir les fruits.

En résumé, la vie ici est simple et amusante, comme dans le bon vieux temps!


Photo #1: Une femme lavant son linge sur un rocher dans la rivière et Photo #2: Me voici en train de semer des graines de maïs avec Cristobal.


Photo #1: Cet homme d'affaires offre un service de livraison à domicile, version Purolator de Salacuim et Photo #2: Plusieurs femmes pratiquent encore le tissage à la main.

2) Les enfants:
Pour moi, les enfants représentent le bonheur, la pureté, l'innocence, la curiosité, l'intelligence, la passion, le rire. Les enfants de Salacuim ne font pas exception à cette règle, ils sont tellement inspirant. Je prends toujours le temps de parler et jouer avec eux, de leur enseigner l'anglais, de leur parler de ma famille, de mes amis, et de mon pays le Canada. Parfois les jeunes ne semble pas vouloir quitter la maison alors que je doit retourner au travail. La façon la plus efficace que j'ai trouver afin de les faire sortir de la maison est de les chatouiller. À Salacuim je suis le Roi des chatouilles (El Rey de las cosquillas!). Quand je leur dit: "Ahorita hay que irse, el Rey de las cosquillas necesita regresar a su trabajo!" Ils bondissent partout et partent à courir pour fuire les chatouilles. Comme je m'amuse avec eux!

Également avec Margarita et Pablo, mes copains volontaires, on aime inviter les enfants à déguster un verre de jus de fruits frais et/ou de manger avec nous. On les invite aussi à pratiquer la lecture, à danser, à chanter, à dessiner. Ils nous posent des milliers de questions à propos de notre vie, de notre pays. C'est vraiment plaisant de pouvoir partager sa vie avec autant de petits anges.


Voici la petite mignonne Vilma Judith


Photo #1: Jackson et Vivian nous présente leur bricolage et Photo #2: Maria Fernanda et Nilda posent avec leur costume traditionnel.


Les fillettes sont toutes souriantes!

3) Les gens:
Les gens vivant à Salacuim font partis de la culture autochtone maya-q'eqchi'. Voici en quelques mots un portrait de ces formidables gens: Le sourire, la politesse, l'horizontalité, l'informalité, la générosité, la patience, et la timidité. À Salacuim les gens ne vivent pas dans une structure hiérarchique prononcée. Oui, il y a des gens qui occupent des positions de décisions mais ils ne prétendent pas être au-dessus de leurs affaires. Ils vivent tous la même situation, soit dans une région pauvre et en voie de développement, donc ils se respectent, s'entraîdent et travaillent ensemble vers un jour meilleur, tout ça dans un univers informel. La communication et les actions formelles existent mais c'est dans les un milieu informel que les gens sont le plus en confiance.

On se rend compte aussi que, dans un environnement comme Salacuim, lorsque la valeur associée au matériel est presque inexistante, les gens vivent moins de la superficialité mais plus des valeurs humaines de base. En plus, vivant dans un pays instable où tout est possible, où le lendemain est toujours incertain, et où à eu lieu un conflit interne sanglant pendant près de 40 ans, les gens ont appris à vivre et à apprécier le moment présent. Ils prennent le temps de vivre. Ils marchent lentement et au rhythme de la chaleur tropicale. Moi je dois encore m'habituer à ralentir afin de suivre leur rhythme "escargotesque". À Salacuim peu importe l'imprévu, les gens continuent à rire, à faire des blagues, à s'amuser et à accepter la situation avec un sourire. Et moi je les regarde en me disant, "Mais comment font-il ça?" Nous on deviendrait frustré, fâché et en perte de contrôle. Par exemple, lors d'une visite d'un des donateurs de la Fondation Laguna Lachuá, juste avant une réunion importante, l'électricité est tombée en panne. Alors les présentations PowerPoint ne servaient plus beaucoup. Au lieu de se stresser avec la situation, les gens locaux s'adaptent rapidement et présentent leur projet d'une différente façon. Ce sont des gens intelligent, intéressant et bien conscient de leur situation. Ils ont une approche légère face à la vie.


Voici mon ami Neto un collègue de travail


Et voici son épouse Sandra qui s'occupe de leur petit dépanneur

4) Les paysages:
Salacuim est située dans une des dernières forêts humide du Guatemala. Alors imaginez-vous que dans un tel endroit tout pousse partout, rapidement et constamment. On se rend compte qu'ici c'est la nature qui prédomine. Suite à de nouvelles piqûres d'insectes ou à de nouvelles tâches bizarres apparaissant sur ma peau, mon copain Pablo du Chilie me répète: "Tu vois Estefan, ici ce n'est pas toi qui vis dans la jungle, mais bien la jungle qui vit dans toi!"

Pour ceux qui comme moi adore les insectes, les animaux et tout ce que nous offre la nature, Salacuim est un petit paradis naturel. Les levers et les couchers du soleil au-dessus des arbres tropicaux et des montagnes sont absolument magnifiques. Les chants variés des oiseaux, les couleurs vives des papillons, les nombreuses grenouilles colorées, forment un spectacle naturel quotidien et une orchestre "bio-symphonique". Il y a aussi plusieurs épices qui poussent tout naturellement ici. Le persil, le cacao, le coriandre, l'origan, le piment, la cannelle, le laurier et j'en passe. Et que dire des fruits tropicaux qui sont disponible dans la cour arrière de la plupart des petites maisons de Salacuim. Pour en connaître davantage sur les délicieux fruits qu'on retrouve à Salacuim suivre la lecture ci-dessous au point #5.


Voici quelques photos dignent de la richesse de la forêt humide entourant Salacuim

5) Les fruits:
Mordre dans un fruit c'est comme croquer dans la vie. L'énergie vitale présente dans les fruits tropicaux combinée avec le soleil et la chaleur de Salacuim sont une source de plaisir sans fin. Voici une liste de fruits qui poussent ici et là dans les arbres et le sol de Salacuim: Bananes, platanes, mangues, ananas, limes, melons, papayes, noix de coco, avocats, et autres fruits tropicaux qui m'étaient inconnus jusqu'ici: melocotones, nances, rambutanes, et autres. Les enfants du village nous offrent souvent des fruits fraîchements cueillis des arbres ou du sol. On les déguste en entier, on les passe au mixeur, on les frie ou on les fait bouillir (les fruits pas les enfants :)


Photo #1: Des tranches d'un "melocoton" et photo #2: Un melon d'eau qui pousse sur le sol rocheux des voisins


Me voici avec la petite Maria Fernanda en train d'arranger le "melocoton"

Alors comme vu avez pu le constater, vivre à Salacuim nous procure une série de réalités plus fascinantes les unes que les autres. Ici j'apprends à vivre la simplicité de base avec comme instrument la bonne volonté humaine: le partage, l'entraide, l'amour inconditionel, etc.

Passer 2 ans de ma vie à Salacuim représente pour moi la découverte d'un trésor incroyable. J'apprends à vivre comme eux en y partageant autant que je le peux des histoires de mon pays, de mon village, de ma famille. Parce que nous aussi il faut le reconnaître que comme canadiens nous avons de très bonnes valeurs à partager.

Alors oui maintenant vous avez amplement de bonnes raisons de venir me visiter à Salacuim afin de connaître ce petit coin de paradis guatémaltèque!

À bientôt

vendredi 8 juillet 2011

Top 5 des réalités les plus difficiles à vivre

Ce qui était nouveau, amusant et différent au tout début l'est beaucoup moins maintenant...

Voilà déjà presque 6 mois que je vis mon aventure de coopération internationale au Guatemala. Plus précisément c'est à Salacuim où j'ai la chance de mettre en pratique mon rôle de volontaire. Salacuim est un petit village d'environ 2,000 habitants autochtones Maya-Q'eqchi' qui se retrouve au nord du pays dans le centre de l'une des dernières forêts tropicales du Guatemala.

Aujourd'hui j'ai décidé de vous présenter une liste des cinq (5) choses les plus difficiles à voir et à vivre à Salacuim, ce petit village rural qui est en voie de développement.

1) Les déchets: Lorsqu'il n'y a pas de système de collecte de déchets et lorsque le niveau d'éducation et/ou de sensibilisation est faible, les gens gèrent leurs résidus (organiques, inorganiques et chimiques) comme ils le peuvent. Certains le font mieux que d'autres. La plupart font des petits tas et brûlent leurs déchets.


Voici une photo de la cour arrière de chez nous. Les voisins jettent leur déchets un peu partout dans la cour. De temps à autre je ramasse une partie du "dépotoire privé". Je veux essayer de mettre en place un système de collecte des vidanges avec les voisins. À suivre...

2) Le transport en commun: Les fameux minibus de Salacuim et de la région! Comment vous expliquer la sensation d'entrer et de sortir de ces "petites boîtes à sardines"? La chaleur, la sueur, la poussière du chemin de gravier, les chemins cahoteux, les jambes écrabouillées, les fesses engourdies, la tête de gens endormis qui tombe sur nos épaules, ainsi que les longues heures d'attentes avant que le minibus parte (car le chauffeur ne part pas avant que le minibus soit plein). Est-ce que je vais m'habituer à ce mode de transport? Il semble que oui, à voir les gens d'ici les utiliser de façon régulière et sans se pleindre.


Ah!! et j'oubliais de mentionner que parfois, lorsque le minibus est plein à craquer, on doit monter sur le "top", à moins que vous êtes prêt à attendre une, deux ou trois autres heures pour le prochain minibus, qui de tout façon sera plein à craquer lui aussi! Allez hop on monte!!

3) Les animaux, mais surtout les chiens: Ici les gens ont tous un chien, ou deux, ou trois, ou plus. Pourquoi ont-ils des chiens? J'en ai aucune idée. Ce n'est certainement pas pour qu'ils défendre leur propriété car les pauvres petits sont tellement maigre et faible (sauf quelques-uns) qu'ils en serait difficile sinon presque impossible. En plus ils ont tous une grande peur des humains. C'est sans doute parce que dès leur jeune âge ils reçoivent leur part de coups de pieds et de claques. Alors pourquoi les gens ont des chiens? Cherchez. Voici d'autres désavantages d'être un chien à Salacuim: Vous serez un sac à puces garantis. Vous ne pourrez alors pas jouer car il vous faudra constamment vous gratter et vous mordiller toutes les parties du corps. Vous devrez aussi trouver votre propre nourriture. Il vous faudra fouiller dans les déchets, vous battre contre d'autres chiens pour un os de poulet ou un morceau de viande crue, ou encore voler la nourriture qui traîne dans les maisons. Les chiens sont plutôt malheureux ici. Moi j'ai décider de m'occuper de trois d'entre eux. Ils s'appellent Pichi, Muñeca et le petit Blacky. (Voir les photos et la vidéo Youtube).


À gauche le mal-aimé Pichi et à droite sa nouvelle copine Muñeca (qui signifie poupée en espagnole)

Cliquer sur lien suivant pour visionner une vidéo du pauvre petit Blacky qui ne voulait pas sortir de ma chambre à coucher. Voyez-vous sa petite bedaine remplie de parasites intestinales? http://www.youtube.com/watch?v=Vy_jdIiSKIc

4) Les bruits nocturnes: Pourquoi faire autant de bruit la nuit. La nuit c'est fait pour dormir, pour se reposer afin de faire le plein dans la tranquilité absolue de l'univers. Mais cette théorie n'a pas sa place à Salacuim. Ici peu de personne, incluant les animaux, respèctent la loi du silence de la nuit. Commençons par les coqs et les chiens qui respectivement chantent et aboient sans aucune raison qui me semble intelligente. Continuons avec les minibus qui à partir de 3:00am klaxonnent dans les rues afin d'avertir les gens qu'ils partent pour les villes de Cobán ou d'Ixcán. Quand j'entend le klaxon je me réveille en sursaut et je cris, "Claxon del Mal!!". Et qu'en est-il des fameux défilés nocturnes où l'on fait éclater des milliers de pétards et où l'on dicte un discours dans un haut-parleur. Ici quand on célèbre un évenement spécial on le fait la nuit durant un défilé bruyant. Et pour terminer cette cacophonie insuportable, une partie des gens qui se lèvent à partir de 5:00am, afin de fermer ce cycle dément de bruits nocturnes, décident de mettre de la musique et chanter des rancheras mexicaines à tue-têtes. Alors bon matin! Vous avez bien dormis?

Cliquer sur le lien suivant pour écouter quelques bruits nocturnes que j'ai enregistré dans la noirceur vers 3:30am couché dans mon lit: http://www.youtube.com/watch?v=LO03hPrWclI

5) Les petits dépanneurs: Comme je l'écrivais en début de texte, à Salacuim vivent environ 2,000 âmes. Pourtant il semble avoir un dépanneur pour environ chaque 50 personnes. Pourquoi les gens vendent-ils tant de produits de consommation? La plupart des produits qu'on retrouve sont des boissons gazeuses, des croustilles, des petits gâteaux, et plusieurs autres sucreries. Oui on y retrouve aussi des légumes, des fruits, des pâtes et autres produits santé mais pas beaucoup. Avec autant de compétition il est pratiquement impossible de générer suffisamment de revenu pour en faire une affaire profitable. Même si le petit dépanneur représente une source de revenu, bien que modeste, pour plusieurs familles qui veulent complémenter leurs ventes de maïs et de quelques autres produits de leurs terres, le problème c'est qu'on encourage la consommation et l'accumulation de déchets de plastiques, d'aluminium, etc.


Voici Margarita avec les petites voisines devant le dépanneur de leur maman Claudia.

C'était donc le top 5 des réalités difficiles à vivre dans le beau petit village de Salacuim. J'aurais aussi pu vous parler de d'autres réalités qui n'ont pas fait le top 5. Comme par exemple dormir sous la mousquitaire, des pannes électrique récurrentes, des douches à l'eau froide, des milliers de coquerelles et autres insectes qui nous piquent en cachette, et j'en passe...

Maintenant ça vous dit de venir passer quelques jours à Salacuim? Non? Oui?

Afin de vous aider à prendre votre décision dans un prochain blog je vais vous présenter le top 5 des réalités qui font que j'adore Salacuim, et qui me permettent de vivre une expérience totalement fascinante, enrichissante et plaisante.

Hasta la proxima!


Encore sans électricité! C'est pas grave, on fait comme au camping, on s'organise :)